A la rencontre de Luis, bénévole "O Tac Et", qui témoigne de son implication chez RdC

 

Luis est activiste à temps plein, investi dans plusieurs associations
pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur. Issu du secteur de
l’éducation au développement, il est impliqué chez « Agir pour la paix »
concernant la question anti-militariste, chez « Intal » pour la
solidarité internationale, chez « Rencontre des Continents » pour
l’alimentation durable, etc. Il vit son activisme tant au niveau
pédagogique qu’au niveau de la mise en pratique d’actions directes non
violentes.

Ami avec les fondateurs de Rencontres des Continents, il prend
connaissance de la création de l’asbl et s’intéresse au projet mais ne
s’y implique pas directement vu son engagement chez Quinoa. C’est
lorsque Rencontre des Continents entame une réflexion pour mieux
intégrer les volontaires dans l’association que Luis s’investit et se
rend compte que cela lui montre ce qu’il recherche lui-même : une
dynamique la plus horizontale possible et un partage de connaissances.
Il a donc participé à cette réflexion et il y a contribué avec beaucoup
d’humour. « Une bonne blague, ça fait toujours avancer les choses ! » Suite à cette réflexion sur les bénévoles, il s’inscrit au cycle d’approfondissement en cuisine écologique et politique. « Ça
m’a été très bénéfique car cela m’a ouvert à une autre vision sur la
cuisine et l’alimentation en général et en même temps ça m’a permis de
redécouvrir tout ces aspects très humains qui est très rare dans
d’autres associations. »
En s’impliquant chez Rencontre des
Continents, il retrouve cet aspect convivial, communautaire et familial.
Selon lui, RdC porte vraiment à cœur ce principe de se dire qu’avant
l’association, il y a les êtres humains.

Sur le terrain, il s’investit dans le cercle qui gère les espaces de sensibilisation, le fameux « O Tac Et ! ». « Je
trouve que la sensibilisation c’est important. C’est pouvoir attirer
l’attention des gens sans pour autant les forcer donc c’est un enjeux
assez conséquent. Cela se joue beaucoup à ce que tu dis, ce que tu
apportes et ce que tu partages. »
En plus de cela, il est aussi animateur pratique pour les ateliers des cycles de cuisine. « Jusqu’à
maintenant j’ai préféré donner plutôt les animations pratiques parce
que je crois que ça correspond à quelque chose qui m’attire beaucoup,
c’est du travail de terrain. On est face aux gens, face aux
incertitudes, face aux erreurs. D’un point de vue pédagogique, ça a une
importance. On va faire des erreurs, mais c’est bien. C’est ça qui va
nous permettre d’avancer ! »


Pour Luis, Rencontre des Continents se définit en trois termes : bio,
local et de saison. Un quatrième terme peut s’ajouter à cela, bien qu’il
soit sous-entendu dans les trois autres : humain. L’alimentation
durable permet d’aborder la société autrement, de penser, de réfléchir,
de douter et c’est l’interaction avec les autres qui permet cela. « Qu’est-ce
que ça m’apporte d’être bénévole chez Rencontre des Continents ? Amour,
eau fraîche et bonheur… c’est pas une blague hein, je trouve que ça
m’apporte ça ! Ça m’apporte beaucoup au niveau humain, le fait de
rencontrer des gens, le fait de partager avec des gens, de connaître les
gens. On se connaît déjà depuis un petit temps avec le groupe O Tac
Et ! et on sait comment on fonctionne, ça développe un lien très fort et
je crois que c’est valable dans n’importe quel autre cercle au sein de
RdC. On n’est pas là nécessairement avec une même vision, mais on a une
même démarche et ça fait qu’on enrichit la particularité de RdC et
nous-même aussi en tant que simple individu. »


Le mot de la fin : « Je
pourrais rajouter 1001 épices mais ce serait trop chargé. Je
rajouterais tout simplement, que c’est un bonheur de faire partie de
Rencontre des Continents de façon globale... pour penser local ! »