Un an après les engagements pris lors des accords de Paris sur le climat, les dirigeants du monde entier se retrouvent à nouveau pour « passer à l’action. » La COP 22, c’est du 7 au 18 novembre prochain, à Marrakech.
Savez-vous ce que veulent les sigles COP, GIEC, UNFCCC, ODD, ou encore PNUE ? Avez-vous déjà entendu parler de justice climatique ou de stratégies d’adaptation et d’atténuation ? Pour vous aider à vous y retrouver, et tout savoir sur la 22e Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, c’est par ici :
« De A à Z, tout ce que vous devez savoir sur la COP22 »,
sur le site du Huffington Post.
Petit rappel : la COP 21, qui s’est déroulée à Paris en décembre 2015, était celle des engagements. Les chefs d’États s’étaient enfin déclarés prêts à agir pour réduire leur pollution atmosphérique. Ils se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), à maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2 degrés Celsius et à poursuivre les efforts visant à la limiter à 1,5 degrés.
Depuis les Etats se sont préparés à ratifier le texte, proposer leur plan d’action et leurs engagements. Cet accord entrera en vigueur le 4 novembre 2016, et sera applicable rapidement. Aucun accord n’avait été ratifié si vite jusqu’à présent. C’est peut-être la preuve d’une prise de conscience. Mais il reste à agir !
Maintenant que les Etats sont d’accord, que vont-ils concrètement mettre en œuvre ? Il est urgent de passer de la parole aux actes et de concrétiser les différents axes des accords de Paris : sur l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, l’atténuation, le renforcement des capacités, les pertes et préjudices… !
Le site de la COP22 propose des actions pour tous, chez soi, au travail, dans la rue. Une belle manière de relier les débats entre chefs d’États et les actes des citoyens.
A l’occasion de la COP 22, en parallèle des négociations, se dérouleront des activités et expositions ouvertes à tous. L’occasion de décloisonner les luttes, favoriser une convergence, et réfléchir sur l’alimentation et l’agriculture comme une des parties importantes du débat climatique !