Mycélium vous invite le 16 mai prochain à participer au second espace « Brèche » de ce semestre, et vous propose de revenir sur le concept de résilience : la résilience, une ode à la subversion ou à l’adaptation ? Les inscriptions se font via ce lien.
Mycélium a imaginé cette proposition "Brèche" à partir du constat que la pandémie a particulièrement restreint nos espaces de dialogues et de discussions politiques alors que précisément, ces espaces sont plus nécessaires que jamais. A chaque fois ces espaces mettent en lumière des thématiques qui, d’après nous, font débats dans nos réseaux.
Ils sont conçus en deux temps : un premier temps vise à nous permettre d’aborder ensemble une thématique précise et transversale à nos différents mouvements. Le deuxième temps est conçu comme un espace d’émergence plus informel pour échanger sur des projets, idées, événements, propositions de collaboration... que chacun.e aimerait partager au groupe et qui peuvent donner lieu à des discussions en groupes plus restreints lors de la rencontre ou par après.
Prochaine date : l’intention de Mycélium est de proposer une après-midi de rencontre trois à quatre fois par an. La première rencontre a eu lieu le lundi 21 mars. La seconde se déroulera le 16 mai 2022 de 14h à 17h environ. Si l’expérience est utile, d’autres rencontres seront prévues en septembre et novembre prochains.
Thématique abordée le 16 mai :
La Résilience, une ode à la subversion ou à l’adaptation ?
Pour cette rencontre du 16 mai, Mycélium propose de revenir ensemble sur le concept de résilience, issu du champ de la psychologie et réutilisé tant par des collapsologues et effondristes que par les pouvoirs publics en temps de pandémie. Derrière le flou d’un concept très populaire, mais qui soulève aussi des résistances, les participant.es chercheront à distinguer les visions politiques très différentes qui se cachent parfois, y compris dans les mouvements écologistes. Derrière ce concept, y a-t-il une invitation à s’adapter, voire s’endurcir, à réinventer, nous rendre plus sensible ou encore à mieux résister ? S’agit-il de mettre en place des solutions techniques, ou sociales, pour par exemple amortir la descente énergétique ? L’horizon politique de la résilience nous dirige-t-il toujours vers des sociétés plus émancipatrices, ou peut-il servir à justifier les structures de pouvoir et de domination en place ?
Cette thématique constitue donc la première partie de la rencontre et pour la deuxième partie, vous êtes libres d’amener des propositions de discussions (plus courtes), des points d’agenda, des lectures conseillées, des propositions de collaboration… Mycélium tâchera de faciliter cela de manière dynamique en fonction de ce que chacun.e y apportera !
Pour participer à la rencontre du 16 mai, merci compléter ce formulaire !