La Stratégie Good Food, politique publique lancée par la Région de Bruxelles-Capitale pour une durée de cinq ans (2016-2020), vise à placer l’alimentation au cœur de la dynamique urbaine, en l’abordant dans toutes ses dimensions, économiques, sociales et environnementales.
Pour atteindre ses objectifs, elle entend encourager et fédérer les nombreuses initiatives de terrain, existantes et à venir, de la fourche à la fourchette.
Chaque projet en lien avec une alimentation saine, écologique et savoureuse apporte son concours à cet édifice complexe. N’hésitez pas à enrichir le portail internet en faisant connaître vos projets et en partageant vos expériences !
La Stratégie affiche une double ambition :
- « mieux produire », c’est-à-dire cultiver et transformer localement des aliments sains et respectueux de l’environnement ;
- « bien manger » ou rendre accessible à tous une alimentation savoureuse et équilibrée, composée d’un maximum de produits locaux.
Issue d’un processus de co-construction de plusieurs mois qui a réuni une centaine de participants, le résultat a fait émerger un programme composé de 7 axes stratégiques :
1. augmenter la production alimentaire locale et durable,
2. accompagner la relocalisation et la transition d’une offre durable pour tous,
3. accompagner la transition de la demande pour tous,
4. développer une culture alimentaire « Good Food » durable et désirable,
5. réduire le gaspillage alimentaire,
6. penser et favoriser les systèmes alimentaires de demain,
7. assurer la gouvernance de la mise en oeuvre de la stratégie.
L’ensemble des axes se décline en une quinzaine d’actions concrètes, telles que la promotion de l’autoproduction durable, l’accélération de la transition des cantines et restaurants, l’accompagnement des citoyens et des familles ou la valorisation des invendus alimentaires.
Les priorités de la Stratégie sont les suivantes :
- le développement de la production alimentaire locale (Bruxelles et sa périphérie), dans une approche écologique et innovante, pour atteindre une autonomie de 30% en fruits et légumes à l’horizon de 2035 ;
- la sensibilisation et l’implication des citoyens dès le plus jeune âge ;
- la réduction du gaspillage alimentaire de 30% d’ici à 2020 ;
- la prise en compte des spécificités sociales et multiculturelles de notre capitale dans le développement des actions.