Ce 17 octobre à Bruxelles, Rencontre des Continents rejoint des citoyen.nes et plus d’une trentaine d’organisations du secteur social et environnemental pour se mobiliser à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Nous réaffirmerons avec vous que l’éradication de la pauvreté est la condition d’une justice sociale et climatique véritable !
Dans le cadre de la journée internationale du refus de la misère le 17 octobre, le groupe de travail sur l’alimentation de Rendre visible l’invisible (1710.be) organise des événements tout l’après-midi (sous le soleil a priori ! ) :
- un jeu de l’oie de l’alimentation (à partir de 14h),
- un stand d’information
- des rencontres
mais aussi, nous invitons plusieurs intervenant.e.s et témoins du vécu à s’exprimer sur la relation entre pauvreté, alimentation et système alimentaire !
- Hector et Francine, militants d’ATD Quart Monde
- Pr. Olivier De Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unis sur l’extrême pauvreté et ancien Rapporteur sur le droit à l’alimentation
- Jonathan, maraicher bruxellois relié au réseau des GASAP
- Aurélie de Sème qui peut, Collectif d’entre-aide entre maraichers et citoyens
- Natacha de la Ferme urbaine du Début des Haricots
- Alice de No Javel, asbl qui lutte contre le gaspillage, la précarité et prône la solidarité, l’entraide et l’autogestion.
- et d’autres bientôt à confirmer !
À travers divers témoignages, nous nous intéresserons en particulier à la dimension socio-économique des deux extrémités du système alimentaire : de « la fourche » à la « fourchette ».
D’un coté pour les agriculteurs.trices, il est en effet difficile de tirer de son travail un revenu décent car les prix de vente sont trop bas, parfois même inférieurs aux coûts de production. De l’autre, pour les jeunes, s’installer est une galère : les investissements sont énormes, les terres peu disponibles.
Pour les mangeur.euse.s, accéder à une alimentation de qualité, nutritive, favorable à la santé est une autre galère. Il y a le prix, mais aussi le reste : les produits de mauvaises qualités, souvent ultra-transformés sont présents partout. Ils sont pratiques à consommer et sont souvent prisés à cause d’usage abusif de sel, gras et sucre - au détriment de la santé.
Que se passe-t-il donc entre la fourche et la fourchette pour que de telles difficultés essentielles à la société (bien produire, bien se nourrir) existent ? Comment expliquer cette pression sur les prix agricoles ? Comment expliquer que les aliments de qualité soient si peu accessible, disponibles et abordables ?
Quelles pistes pourraient-on envisager pour sortir de cette situation ?
L’enjeu des premiers échanges est de parvenir à comprendre pourquoi ces situations d’appauvrissement se produisent dans le cadre du système alimentaire.
Au fur et à mesure, des initiatives concrètes bruxelloises qui réfléchissent et expérimentent pour sortir de cette impasse se présenteront pour enrichir et diversifier les points de vue et les rencontres !
Lien FB pour plus d’infos :
https://www.facebook.com/events/1200572000323090