2 ateliers RDC au Festival Maintenant ! Du 30/09 au 03/10 à LLN ! RdC participe à deux événements. Venez nous y retrouver !

Alors que cela fait des mois que nous avons basculé dans une réalité qui bouscule tous nos repères, les organisateur.trices du Festival pensent qu’il est plus urgent que jamais, de prendre le temps de réfléchir collectivement à la direction que nous voulons donner au monde et à faire entendre les voix du changement.

Ils nous proposent une édition revisitée, qui ne pourra accueillir qu’un nombre limité de personnes en même temps sur la Grand Place de Louvain-la-Neuve. 
Des activités ciblées pour repenser notre rapport au monde, à l’économie, à l’alimentation, à l’habitat, à la démocratie, au travail, à l’éducation, à soi, aux autres, à la Nature… Une invitation à penser et panser le monde. 

Avec énergie, ils et elles ont mis en place une édition qui vous permettra de rejoindre la communauté grandissante de citoyen.ne.s qui se retroussent les manches, créent et se bougent, encore et encore, car c’est la seule voie possible. Chaque crise est une opportunité de commencer à faire différemment ; nous ne voulons pas d’un retour à l’anormal ! 
Que la fête soit joyeuse, porteuse de sens et d’espoir, rassembleuse de toutes les énergies de changement.

  • 02/10 : 15:00 – 17:00 Les luttes de territoire : occuper le terrain pour vivre et lutter ensemble

Les « batailles de territoires » se multiplient partout tantôt contre des cessions de territoires à des fins privatives et de profit, tantôt contre des projets d’aménagements publics.
Les espaces traditionnels de concertation-négociation- opposition, dans la société civile et avec les politiques publiques, semblent désormais insuffisant pour stopper, ou même freiner la destruction des conditions d’existence d’un nombre de plus en plus important d’être humains et non-humains qui peuplent notre planète. Après avoir passé en revue une série de luttes de territoire, nous verrons comment ces batailles permettent de
renouveler et déclencher des victoires concrètes écologiques et sociales.
Animé par Rencontre des Continents avec la présence de représentant.es du réseau Occupons le terrain qui présentera sa dernière publication "Un manuel de résistances aux petits et grands projets nuisibles et imposés".

https://festivalmaintenant.be/programme-2020/#/record/receJUPkrIqED0dg0

  • 02/10 : 18:00 – 20:30 Propos terrestres pour subsister : exploration animée de nos territoires de dépendance et de subsistance 

Nous vous invitons à un travail collectif : dessiner nos territoires - Comment dresser la liste des éléments qui nous permettent de subsister ? Comment dresser la liste de ce/ceux dont nous dépendons ? Comment dresser la liste de ce/ceux qui dépendent de nous ? Comment dresser la liste de ceux auxquels nous nous opposons, de ceux
avec lesquels nous pouvons collaborer ? L’intention de terrestres sera de vous donner goût à l’exercice proposer par Bruno Latour afin d’ouvrir de nouvelles portes de réflexions, d’expérimentation, de résistance.

Intervenants : Quentin Libouton & Daniel Cauchy (Groupe TERRESTRE )

https://festivalmaintenant.be/programme-2020/#/record/rechgRTg9x7rPjZRQ


>> Pour en savoir plus : Le monde ne sait plus nous porter tel que nous sommes : Où atterrir ! ? (Bruno Latour).

Il nous revient individuellement et collectivement de redessiner nos territoires de dépendance et de subsistance. TERRESTRE élabore un outil-diagnostic-collaboratif pour prendre conscience de nos espaces de dépendance et de nos territoires de subsistance.

C’est crucial ! Invitation à définir votre territoire, choisir des éléments, que vous pouvez voir, toucher, sentir, entendre, ressentir et qui vous permettent de subsister.

« Où atterrir ? », Bruno Latour nous invite à définir nos « territoires » en détail afin de prendre conscience de nos dépendances. : définir par le concret ce qui me permet de subsister, mais lieux par lieux, territoires par territoires, « pixel par pixel ». Il nous propose de répondre très concrètement aux questions : de quoi dépendons-nous ? Quels vivants dépendent de nous ? Comment et avec quels vivants/élements s’allier ? Comment, à qui et à quoi résister et s’opposer ? Il nous invite donc à prendre conscience de quel est notre territoire du subistance actuel afin de tracer les liens du réseau dans lequel nous vivons qui comptent pour nous. Le partage du souci du terrestre peut et doit constituer le ferment de nouvelles alliances géo-sociales.

" La première leçon du coronavirus est aussi la plus stupéfiante : la preuve est faite, en effet, qu’il est possible, en quelques semaines, de suspendre partout dans le monde et au même moment, un système économique dont on nous disait jusqu’ici qu’il était impossible à ralentir ou à rediriger. À tous les arguments des écologiques sur l’infléchissement de nos modes de vie, on opposait toujours l’argument de la force irréversible du « train du progrès » que rien ne pouvait faire sortir de ses rails, « à cause », disait-on, « de la globalisation ». Or, c’est justement son caractère globalisé qui rend si fragile ce fameux développement, susceptible au contraire de freiner puis de s’arrêter d’un coup.

En effet, il n’y a pas que les multinationales ou les accords commerciaux ou internet ou les tour operators pour globaliser la planète : chaque entité de cette même planète possède une façon bien à elle d’accrocher ensemble les autres éléments qui composent, à un moment donné, le collectif. Cela est vrai du CO2 qui réchauffe l’atmosphère globale par sa diffusion dans l’air ; des oiseaux migrateurs qui transportent de nouvelles formes de grippe ; mais cela est vrai aussi, nous le réapprenons douloureusement, du coronavirus dont la capacité à relier « tous les humains » passe par le truchement apparemment inoffensif de nos divers crachotis. A globalisateur, globalisateur et demi : question de resocialiser des milliards d’humains, les microbes se posent un peu là !

Cette pause soudaine dans le système de production globalisée, il n’y a pas que les écologistes pour y voir une occasion formidable d’avancer leur programme d’atterrissage.
" Bruno Latour.

Du 30 septembre au 03 octobre à Louvain-La-Neuve

février 2025 :

janvier 2025 | mars 2025

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