Le gouvernement belge soutient-il vraiment l’agriculture familiale ? Participez à la Campagne de SOS Faim : « Tous trompés ! »

Avec l’argent de nos impôts, le gouvernement belge dit soutenir les petits agriculteurs pour lutter contre la faim… mais, en réalité, à travers sa participation à la Banque mondiale, il fait le contraire ! Il favorise surtout l’agrobusiness et les multinationales. SOS Faim, soutenue par de nombreux partenaires dont Rencontre des Continents lance une campagne dénonçant l’incohérence entre les politiques, stratégies et financements de la Banque mondiale et les engagements nationaux et internationaux pris par la Belgique notamment dans le secteur de l’agriculture.

 

Pour mieux comprendre, voici la vidéo !

La Banque mondiale a pour mission de lutter contre la pauvreté. Dans le secteur agricole, elle affirme soutenir l’agriculture familiale mais, en réalité, son soutien va principalement à des entreprises mettant en œuvre des giga projets agricoles qui mettent la pression sur les terres, l’eau et les forêts et privilégient l’agriculture intensive, aux dépens des droits des communautés locales. Finalement, elle agit en totale contradiction avec sa mission.

La Belgique aussi affirme soutenir l’agriculture familiale… mais elle est un actionnaire important de la Banque mondiale, siège dans ses instances décisionnelles et lui alloue €130 millions par an (dont une partie vient de nos impôts !). Ce faisant, elle cautionne des projets scandaleux qui vont à l’encontre des discours qu’elle tient dans notre pays. De plus, la Belgique ne rend pas publiquement compte des positions qu’elle défend à la Banque mondiale. Elle y agit quasi clandestinement. 

Vous aussi, vous trouvez ça scandaleux et souhaitez plus de cohérence et de transparence ? Alors refusez d’être trompés par le gouvernement et faites tomber vos cornes et rdv sur le site de la campagne  ! 

Les politiques, stratégies et financements de la Banque mondiale sont incohérents avec les engagements nationaux et internationaux pris par la Belgique (respect des droits de l’homme, cohérence des politiques, etc.), notamment dans le secteur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

Le déficit démocratique dans la participation de notre pays aux instances de décision de la Banque mondiale, alors même qu’elle y joue un rôle important, est criant.

 

SOS Faim et les organisations partenaires, dont Rencontre des Continents, demandent donc à la Belgique de :

1. Transférer au Ministre de la Coopération au développement le mandat de représenter la Belgique au sein de la Banque mondiale

2. Préciser le cadre d’intervention de la Belgique au sein de la Banque mondiale

3. Alerter et mettre en débat, au niveau des instances de gouvernance, l’orientation des stratégies de la Banque mondiale

 

Pour lire l’argumentaire complet, c’est par ici : "La participation de la Belgique au sein de la Banque mondiale : un modèle à revoir." 

 

le lundi 18 avril 2016

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