Salut à vous les Continentistes,
Et si on se racontait des histoires ? Des petites, individuelles, des grandes, collectives et sociétales ? Et si on choisissait d’y mettre de la poésie, de la solidarité, des oiseaux rebelles, des fleurs qui déchirent les pavés ? Et si on choisissait d’y inclure tous les êtres vivants ? Et si on passait à l’action pour vivre nos récits ?
La « crise » déclenchée par la pandémie mondiale a mis un coup de projecteur supplémentaire sur les dérives du système actuel et la fragilité de nos sociétés. Et si on se jouait de cette situation historique et étrange, pour transformer les rapports de force, s’organiser et exiger que les cartes soient rebattues ?
Alors ce fameux « monde d’après », qui galvanise tant d’imaginaires, se dessinera-t-il avec les femmes, avec les minorisé·e·s, les LGBTQI+, les personnes sans papiers, migrantes ou sans logement, les aîné.e.s et toutes les couleurs de peau ? Et dans ce monde, y aura-t-il une place pour la culture ? Et la terre, comment en prendra-t-on soin ?
Pour RdC, il est essentiel de prendre position et, au-delà des signatures de cartes blanches, de nous situer par des actes à notre échelle aux côtés d’autres organisations et collectifs issus de la société civile et des mouvements sociaux qui luttent sur le terrain contre toutes les inégalités et qui appellent à gagner la bataille du récit, à faire alliance pour renforcer et faire converger les combats, pour participer à concrétiser de vraies conquêtes sociales et une rupture écologique avec le système mortifère actuel.
Sommes nous de douces rêveuses et de doux rêveurs pour projeter un après différent de l’avant ? C’est bien possible. Mais même si ce n’est qu’un prétexte (un de plus), il n’empêche que nous n’avons d’autre choix que de nous mettre en lien, en récit et surtout en action pour dessiner et construire ce monde où chacun.e aurait une place, où chacun.e aurait le droit de respirer librement.
Des campagnes aux quartiers populaires, il va nous falloir du courage, de l’audace et beaucoup de solidarités pour avancer sur ce chemin, hors des sentiers battus. Il va nous falloir des forces vives, des chants qui revigorent, des têtes qui pensent, des corps qui dansent et résistent, des bras qui plantent et des flambeaux pour éclairer les chemins obscurs.
Avec Starhawk, nous nous demandons « Comment affrontons-nous l’obscur, nous qui sommes au bord de l’anéantissement ? Comment trouvons-nous l’obscur en nous, comment le transformons-nous, comment le possédons-nous comme notre propre pouvoir ? Comment le rêver en une nouvelle image ? Comment le rêver en actions qui changeront le monde et mettrons fin aux contes d’horreur, et à la série longue de leurs victimes ? »
Bienvenue, à nos côtés, pour continuer à (nous) questionner, construire des réponses, réinventer et agir ! Dans les rues, les quartiers, les villages, les champs, les magasins, les collectifs, les associations, les foyers, les bandes d’ami.e.s, autour d’un repas, dans les administrations, les services publics, le monde politique… bref, partout où pour vous ça « fait sens » de ne pas rester muet.te.
Et si vous nous rejoignez, comme Clément, un des piliers de nos VolonTerres et membre de notre cercle cœur, vous verrez que « RdC c’est un collectif comme une famille qui cultive l’idée d’un monde juste, sème les graines d’autres possibles et cuisine sainement la diversité du monde. »
L’équipe de RdC
(que vous retrouvez ici)
Les petits bonus
:
- Envie de belles opportunités d’emplois qui ont du sens ? Vous pourriez devenir manageuse d’équipe chez The Barn, travailler à la Ferme Urbaine NOH, ou encore devenir chargée de mission à la Fugea pour accompagner des agriculteurs.trices !
- Deux articles inspirants de réflexion et passage à l’action : "La souveraineté alimentaire sera paysanne ou ne sera pas " et " Le 17 juin, agissons contre la réintoxication du monde" !
- Vous avez envie de développer un projet d’agriculture urbaine ? La Ville de Bruxelles dispose d’un budget pour encourager la réalisation d’initiatives citoyennes. Soumettez votre dossier au plus tard le 30 juin 2020.