Rencontre 
Voici le nouveau numéro de Tchak (hiver 24-25). Au sommaire, des pages pleines d’embruns, des sujets tranchants comme des dents de requin. En avant toute... ça souffle et ça lutte de tous les côtés !
© Couverture : Joseph k. Roman | Adele Peers
Enquête | Cap sur la mer du Nord, à Ostende, deuxième port de pêche du pays. Tchak y a lancé ses filets durant plusieurs semaines. Et remonté un nouveau superprédateur nommé « flyshooter », un bateau tout sauf durable. Heureusement, y a pas que des mollusques sur la jetée d’en face !
Élevages | En 2024, la maladie de la langue bleue (FCO) a déferlé dans les fermes tel un tsunami. Des milliers de bêtes ont été emportées par la vague, des dizaines d’élevages ont sombré, malgré une alerte lancée des Pays-Bas. Marée basse sur les raisons du fiasco.
Alimentation | Dans les cales de l’agroalimentaire, des bonbons, des boissons, des snacks et un tas d’autres produits bourrés de colorants. De quoi filer un mal de mer inquiétant aux enfants. Tonnerre de Brest, jetez-moi ça par-dessus bord !
Supermarchés | S’il y en a une qui ne perd pas le nord, c’est la grande distribution. La voilà qui écume les données de ses client·es. Une razzia sur les datas qui rapporte plus que le caviar, des profits plutôt perlés. Quelle bande de crabes !
Luttes sociales | Pour le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, tout le monde devrait avoir accès au pont supérieur en matière d’alimentation. Organiser un droit à l’aisance, c’est un devoir pour toute société. Branle-bas de combat !
Verger | Mer calme ne fait pas habile marin, dit le dicton. Savoir creuser un « biesse » trou pour planter un fruitier ne fait pas, lui, le jardinier. Dit autrement : pour arriver à beau port, faut veiller au grain. Conseils pour la traversée.
Justice | À l’inverse d’un superprédateur, la firme belge Siat n’en a jamais assez. Là où elle est installée, elle est sans pitié pour les communautés paysannes. En Côte d’Ivoire, certaines ont décidé de l’attaquer en justice.
Cisjordanie | À Hébron, cultiver, c’est résister, explique Raed Abu Yussef, le président de la coopérative Al Sanabel. Son témoignage n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de violence, mais il révèle un horizon où chacun pourrait, un jour, trouver sa place.
Vous le voyez, dans ce nouveau numéro de Tchak, ça souffle et ça lutte de tous les côtés.
!!! Tchak numéro 20 !!!
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